Compostelle via podiensis

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Saint-Côme - Estaing

ESPALION
La ville, dominée par le Château de Calmont d'Olt, est traversée par le Lot après sa confluence avec la Boralde Flaujaguèse.
Planté dans une campagne fertile, l'adage « Espalion, premier sourire du midi » se comprend surtout pour le pèlerin venu du nord par d'austères chemins.
Sur les rives du Lot s'alignent les façades des maisons pittoresques aux balcons de bois en encorbellement. Ce sont d'anciennes tanneries, les « calquières », dont les pierres en degrés, appelées « gandouliers », plongent dans la rivière Lot (Olt en occitan). Sur ces pierres, on pouvait tanner les peaux au niveau de la rivière, différent selon les saisons. Cette rivière est sujette à de fréquentes crues. Curieusement les torrents descendant de l'Aubrac sont appelés « boraldes » en amont d'Espalion et « coussanes » en aval. A l’arrière plan, le Pont-Vieux, en grès rose à quatre arches, qui date du Moyen Âge, est inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.
Espalion est né du pont sur le Lot et des échanges avec la montagne.
Une voie romaine secondaire franchissait le Lot à Saint-Côme-d'Olt par un gué près de l'emplacement du pont gothique.
La ville était du Xe siècle à la Révolution dominée par le château de basalte des seigneurs de Calmont d'Olt, dont subsistent, au sud, les ruines. Sans doute descendaient-ils d'un lieutenant mis en place par Charlemagne.
En 1832, l'ancienne commune de Flaujac fusionne avec Espalion.
Une croix de mission, pour la conversion des protestants, a été élevée au XVIIIe siècle sur le pont.
Espalion a perdu en 1926 son rôle de sous-préfecture hérité d'une longue histoire mais n'a pas été chef-lieu de district.
La ville avait une gare ferroviaire sur la ligne Bertholène - Espalion par Banc, Gabriac, Bozouls et Biounac, mise en service en 1908 après 7 ans de travaux. Le trafic voyageur cessa en 1938 et le trafic marchandises en 1987. La ligne est actuellement totalement déferrée. Sa longueur était de près de 23 km. Espalion fut la dernière sous-préfecture métropolitaine à être desservie par le chemin de fer.
Classé Monument Historique, le château Fort de Calmont d'Olt domine la ville d'Espalion du haut de son piton basaltique. Édifié entre le XIe siècle et le XVe siècle, il témoigne de l'adaptation architecturale des châteaux aux évolutions de l'armement. C'est à ce titre que des engins de siège y sont présentés en fonctionnement dans le cadre d'animations sur la guerre de siège au Moyen Âge, les enfants peuvent obtenir un diplôme de chevalier après un parcours en 12 épreuves qui les mène jusqu'au donjon. Expo archéologique, panorama, boutique.

église de Perse

L’église de Perse fut édifiée au lieu où Saint Hilarian aurait été, en 730, décapité par les Sarrasins : l’iconographie le représente portant sa tête coupée qu’il va laver à la source de Fontsanges.
En 1060, un monastère pré-roman appelé Perse fut donné à l’abbaye de Conques par Hugues de Calmont. Reconstruit aux XIe et XIIe siècles par Conques, il fut sécularisé en 1537 et demeura église paroissiale jusqu’en 1742.
En grès rose et blanc sous son toit d’ardoise bleue, elle est de style roman très pur : le chœur est du XIe siècle, le reste du XIIe siècle, à l'exception des chapelles gothiques ajoutées en 1471. Le clocher-mur à quatre arcades se dresse sur l'arc triomphal. Sur le tympan-linteau du portail se trouve la Vierge entourée de dix apôtres. Le linteau présente le jugement d'une âme. En haut à gauche, une Adoration des mages.
À l’intérieur sur les chapiteaux : un Christ en majesté entourée de moines, un combat de chevaliers et de fantassins, et des oiseaux affrontés. Une dalle carolingienne a été réemployée dans le transept. Un chevet appuyé sur huit contreforts et orné d'arcatures en plein cintre. Des fresques du XIIe siècle, retouchées.

 


 
ESPALION

St Perse d'Espalion

Les_rois_mages_St_Perse

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St Pierre de Bessuéjouls
St Pierre de Bessuéjouls ESTAING
 

 

ESTAING

Fleuret que la tradition présente comme un évêque du diocèse d’Auvergne peut vraisemblablement être identifié avec saint Flour dont les reliques furent amenées à Estaing vers 1361-1368 par le cardinal Pierre d’Estaing. Il est devenu le patron de la ville et chaque année la fête est célébrée le premier dimanche de juillet depuis six siècles avec un faste particulier.
Plusieurs centaines de personnages costumés représentent les membres du clergé et de l'illustre famille d’Estaing - ils suivent en procession l'antique buste relique du saint et parmi eux trois ou quatre sous le nom de « les jacques la coquille », participants habillés en pèlerins de Saint-Jacques avec le grand chapeau, la pèlerine garnie de coquilles - ils sont munis de la gourde et du bourdon.
La véritable famille d'Estaing fut l'une des plus puissantes du Rouergue entre le XIIIe siècle et le XVIIIe siècle, période à laquelle elle s'éteignit.
Le nom d'Estaing a été repris en 1922 par plusieurs membres de la famille Giscard qui descendent d'une autre famille d'Estaing, homonyme mais totalement différente de l'illustre famille d'Estaing.