le Puy en Velay  
            Après avoir conquis ce site habité par des Vellaves (tribu gauloise),   les Romains s’installent au Puy, alors appelé Anicium. Une inscription   romaine se trouve au revers de la porte du For de la cathédrale "ADIDONI   ET AUGUSTO - SEXTUS MUSICUS TALONIUS D. S. P. P.(de sua pecunia   posuit)" (À Adidon et à Auguste - Le musicien Sextus Talonius a élevé ce   monument de ses deniers).  
                   
              Outre son pèlerinage, Le Puy doit aussi une partie de sa prospérité à sa   dentelle, mentionnée pour la première fois en 1408. Malheureusement, en   1640, le Parlement de Toulouse, assailli de réclamations par les nobles   et les bourgeois qui se plaignaient de ne plus trouver de servantes (on   comptait à cette époque dans la région 70 000 femmes fabriquant de la   dentelle sur leur carreau) en interdit le port sur les vêtements, d’où   désolation et chômage chez les dentelières. C’est alors que Saint   François Régis, père jésuite, ému de cette situation, parvint à faire   annuler la décision du Parlement. 
              Le Puy résista toujours victorieusement aux attaques des Huguenots   cévenols qui firent subir de grands dommages à la ville. L’évêque, Mr de   Sénectaire, prit l’épée et revêtit la cuirasse pour repousser au loin   les ennemis de la Vierge. Pendant de longs mois, Le Puy se refusa à   reconnaitre Henri IV comme roi de France malgré son abjuration.  
            
              
            Saint-Christophe sur Dolaison 
            Elle est mentionnée dès 1161 par les hospitaliers du Puy et en 1204 par les templiers.  Elle a été classée monument historique le 16 septembre 1907. Elle est construite  en brèche volcanique rougeâtre, avec un clocher à peigne percé de  quatre ouvertures. Sur son côté sud elle présente plusieurs enfeus. 
            Son plan est assez  rare dans la région. Elle se compose d’une nef de deux travées voûtées en  berceau, d’un transept peu saillant dépourvu d’absidioles et d’une abside en  cul de four. Celle-ci est ornée de cinq arcatures en plein cintre retombant sur  des colonnettes à chapiteaux feuillagés. Au nord, un pilier au chapiteau  remployé et gravé de petits cartouches sur chacune de ses faces provient  vraisemblablement d’une église antérieure. Une chapelle a été également  construite à la fin du XIXe siècle.  Elle a depuis subi plusieurs modifications dont une extension d’un mètre vers  l’est et l’implantation de l’escalier est passée du nord au sud. L’église  abrite un mobilier liturgique et des objets de culte d’importance dont un  calice en argent du XVIIe siècle et un  ciboire du XVIIIe. La balustrade de  tribune a été faite avec l’ancienne table de communion en fer forgé de 1785. 
          Four banal : Chaque famille venait cuire son pain à tour de rôle. Les  tourtes préparées dans des « paillas » à la ferme étaient apportées  par les femmes, tandis que les hommes chauffaient le four avec des fagots de bois de pin.  Une fois la chaleur nécessaire atteinte, la sole du four était nettoyée des  braises et le pain enfourné. La porte était scellée avec de la bouse de vache pour assurer  l'étanchéité. Au bout de trois heures, le pain, convenablement cuit, était  défournée. Bien refermé, les braises conservées devant le four, celui-ci  attendait le lendemain qu'un voisin prenne la suite. Chacun cuisait ainsi son  pain pour deux à trois semaines.  | 
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              Montbonnet 
            chapelle Saint-Roch 
              
            L'oratoire primitif fut construit par la famille de Montlaur dont les armoiries sont sur la clé de voûte de la chapelle. Saint Bonnet en  devint le premier patron. On y honora aussi sainte Bonnette d'Alvier, leurs  statues figurent dans la chapelle. 
              Cette chapelle du Xème siècle fut remaniée à plusieurs  périodes. L'édifice fut dédié à saint Roch, lors de l'extension du culte de ce  saint, devenu patron des pèlerins. 
              Un cimetière, un puits et un logement d'accueil,  aujourd'hui disparus, jouxtaient cette chapelle érigée en bordure même de la  voie suivie par les Jacquets. 
              Une légende s'attache à cette chapelle : les  habitants de Bains, jaloux de la vénération de Saint Roch à Montbonnet,  voulurent ramener la statue chez eux; ils la mirent sur un char tiré par un  bœuf et un âne. En chemin les animaux refusèrent d'avancer et posèrent  "pesamment" leurs sabots sur une pierre qui en garda l'empreinte. 
              La légende prétend aussi que les cailloux déposés sur  cette pierre disparaissent la nuit suivante.  | 
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