Compostelle via podiensis

le Puy en Velay / Roncevaux

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Monistrol d'Allier - Saugues

hameau d’Escluzels : chapelle de la Madeleine
Un texte de 1312 évoque un oratoire de la région de Monistrol, dédié à sainte Madeleine. Est-ce la grotte actuelle qui, selon certains, aurait servi d'habitation celtique, et serait la réplique de celle de la Sainte-Baume ?
Au XVIIe siècle, une façade de pierre surmontée d'un fronton vint la clore et la transformer en chapelle ; elle connut, à la fin de ce siècle, une grande célébrité.
Dans les tombeaux taillés dans le roc, à droite et à gauche de la chapelle, on a trouvé des ossements de femme et d'enfant, ainsi que des pièces de monnaie du début du XVIIe siècle. Ces sarcophages datent-ils de cette période ou furent-ils réemployés ?
Placée sur le chemin de pèlerinage, elle était une halte tout indiquée au cours d'une rude escalade.

 
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Saugues ! du haut de cette colline,

dix siècles de pélerinages te contemplent...

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SAUGUES

Ancienne place forte du Gévaudan, elle s'est développée dès le XIIe siècle sous l'autorité des évêques de Mende et des seigneurs de Mercœur ; les modernisations successives de la ville ont effacé les traces des fortifications médiévales, seule subsiste une imposante tour du XIIIe siècle ; le centre historique fut dévasté par un incendie en 1788.
C'est dans les montagnes des alentours et près de Saugues que sévit à la veille de la Révolution, la fameuse bête du Gévaudan, de sinistre mémoire.

confrérie des pénitents

C'est le 14 mai 1652, sous l'initiative de cinq honorables habitants de Saugues, Antoine de Langlade seigneur de Courère, Jacques de Langlade seigneur de La Valette, tous deux chanoines de la collégiale Saint Médard, Jacques de Langlade notaire royal, Benoît Paparic bourgeois et Antoine Pichot apothicaire, fut fondée à Saugues, avec l'aimable autorisation de monseigneur de Marcillac évêque de Mende, une confrérie de Pénitents Blancs. Elle devait être affiliée à l'archiconfrérie de Notre-Dame de Gonfalon de Rome par une bulle du 15 novembre de la même année. Lors de la grande peste de 1721, qui sévit avec violence dans le Gévaudan, les pénitents avaient fait le vœu de se rendre en procession le lundi de Pentecôte au pèlerinage de Notre Dame d'Estours.
La confrérie comporte aujourd'hui une cinquantaine de pénitents, issus de toutes professions.