Compostelle via podiensis

le Puy en Velay / Roncevaux

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Chanaleilles - Les Estrets

chapelle Saint Roch

Appelée aussi chapelle de l’Hospitalet du Sauvage ; au Col de l'Hospitalet, à 1 308 m. Cette altitude marque le changement de département.

Le souvenir de l'ancien hôpital est perpétué par la fontaine Saint-Roch (encore en Haute-Loire), but d'un pèlerinage local toujours vivant, et la chapelle (déjà en Lozère) du même vocable.
Cet établissement, connu dès XIIIe siècle, dépendait alors de l'hôtel-dieu du Puy. En 1340, une église Saint-Jacques est attestée en ce lieu, de même qu'un pèlerinage en l'honneur de l'apôtre, le 25 juillet.
La Réforme eut raison de cette dévotion, et vers la fin des guerres de religion, la chapelle tomba en ruines, malgré tout le culte du saint demeura attaché à la fontaine portant son nom. Comme bien souvent au XVIe siècle, le culte de Saint Roch, pèlerin de Rome se substitua à celui de Saint Jacques.
Vers la fin du XIXe siècle, une nouvelle chapelle fut érigée à quelques centaines de mètres de là en territoire lozérien. Détruit par un cyclone en 1897, le monument fut reconstruit en 1901, tel que nous le voyons aujourd'hui.


 
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SAINT-ALBAN de Limagnole

En 1821, le château devient un asile d'aliénés, sous l'impulsion d'un religieux, Hilarion Tissot, frère de l'ordre de Saint-Jean-de-Dieu. Ce dernier avait étudié la médecine et fait des séjours à l'asile de Charenton auprès de l'aliéniste Jean-Étienne Esquirol qui le disait constamment en délire. Frère Hilarion est aidé par des religieuses de Marseille et s'occupe d'abord des femmes aliénées enfermées dans les tours de la porte d'Aigues-Passes, à Mende. Mais Hilarion Tissot gère mal l'asile, aussi, à partir de 1824, le préfet de la Lozère décide son acquisition par le département.

Ce n'est qu'en 1838 qu'une loi oblige chaque département à avoir son asile pour recevoir les aliénés. Le château étant devenu rapidement trop petit, des bâtiments sont construits autour au XIXe siècle.
En 1888, le philanthrope Théophile Roussel propose d'acquérir la ferme du Villaret pour en faire une colonie agricole recevant des malades.
L'asile reçoit de plus en plus de malades : 300, en 1874, 600 en 1900, venant de toute la France.
En 1941, le psychiatre catalan François Tosquelles arrive à Saint-Alban. Il marquera profondément la vie de l'hôpital qui prendra d'ailleurs son nom plus tard. Durant la Seconde Guerre mondiale, outre Tosquelles, plusieurs personnalités seront internées au château. En effet, l'hôpital est alors utilisé pour accueillir aussi bien les fous que les résistants et les clandestins. Parmi ces personnalités on retrouve le philosophe Georges Canguilhem, le poète Paul Éluard, Tristan Tzara, Gaston Baissette...
Après la guerre, le château continue son développement de centre psychiatrique sous l'impulsion de Tosquelles, devenu médecin directeur en 1952. Mais en 1972 un grand incendie ravagera une partie de la toiture. Il sera par la suite restauré pour continuer sa fonction d'hôpital psychiatrique.
En 1993, le conseil général de la Lozère rachète le domaine. Il est alors utilisé également comme office du tourisme, ainsi que pour héberger les collections du patrimoine du département (pièces de musée).